jeudi 29 novembre 2012

La prise de conscience ou la route vers l'éveil

L'être s'incarne et la maîtrise d'un corps prend plusieurs vies. En même temps que la maîtrise du corps se produit, l'éveil se construit également petit à petit.
Le parallèle avec le conducteur et sa voiture rend la chose nettement plus compréhensive tant ce parallèle est parlant.
Imaginez vous prendre possession d'une voiture bénéficiant de milliers de fonctions plus sophistiquées les unes que les autres alors même que vous venez d'avoir votre permis telle une âme nouvellement incarnée.
Les premiers pas seront évidemment incertains et vous ne vous servirez que des fonctions de base à savoir tenir le volant, accélérer, freiner, tourner, c'est tout. Et au fur et à mesure du temps vous découvrirez petit à petit les différentes fonctions possibles de votre véhicule avec notamment l'aide d'autres conducteurs plus chevronnés qui vous aideront à les découvrir tout d'abord puis à vous en servir.
Vous serez alors de plus en plus maître de votre véhicule. 
Cependant, vous aurez à peine découvert comment réussir à rouler droit avec les fonctions de base qu'il sera déjà l'heure de changer de véhicule car il sera trop usé si vous avez la chance également de n'avoir pas eu d'accident....
Votre nouveau véhicule vous apportera les même fonctions que le précédent à la différence prêt que vous aurez déjà acquis la maîtrise des premières fonctions et vous pourrez ainsi vous atteler à en découvrir de nouvelles.
Vous ne vous rendrez pas compte de la base de vos connaissances à chaque nouveau véhicule.
Et ainsi de suite, véhicules après véhicules, vies après vies. Jusqu'à maîtriser parfaitement le véhicule.
L'éveil ultime est de ne plus avoir à s'occuper de la conduite du véhicule mais juste à rester assis sur le toit à contempler le panorama une fois arrivé au bout de la route.
Aidez les autres à conduire et à se conduire. Ne considérez pas celui qui se sert uniquement de ses fonctions de base car vous êtes également un jour passé par ce stade. Apprenez lui plutôt à mieux se servir de son véhicule car dans cela se trouve un des secrets de la vie.
Il n'aurait pas été plus pure folle inutilité que de créer un univers merveilleux sans conscience pour tenter de s'y fondre.

Etre apprenti

Il est vraiment important de se considérer soi même comme un apprenti constant car il y a tout le temps quelque chose à apprendre. Il est aussi important de savoir reconnaître quelles peuvent être les personnes à qui l'ont peut soi même enseigner.
Ne considérez jamais celui qui ne sait pas comme quelqu'un d'inférieur car vous serez dans ce cas inférieur vous même à quelqu'un d'autre également.

mercredi 14 novembre 2012

Bon sens, humilité, écoute

Le bon sens est la logique des choses dans ce qu'elle produit de bon pour l'ensemble des personnes mais le bon sens naît de l'interaction que l'on a avec les autres et de l'écoute que l'on est capable d'offrir. Et pour écouter il faut être capable de faire preuve d'humilité et de remise en question.
Ensuite, les expériences vécues et entendues permettent de comprendre ce qui est logique. 
Faire preuve de bon sens c'est aussi laisser derrière soi ses propres intérêts et ce que nous considérons de bien ou de normal pour finir par accepter la solution qui correspond à ce qu'il y a de plus logique dans l'instant.

Normalité et habitude

Il faut savoir pour soi ce que l'on trouve normal. Quelle est sa propre normalité car ce qui est normal pour soi n'est pas obligatoirement normal pour quelqu'un d'autre. Il est question alors d'ouverture d'esprit et de tolérance et de considération de son quotidien.
Quelqu'un qui vit dans l'opulence trouvera normal dans son quotidien de cotoyer le luxe et de se servir de tout ce qui tourne autour.
Quelqu'un de modeste trouvera sur le même niveau de normalité de cotoyer la modestie de son environnement et de tout ce qui tourne autour.
Ces deux personnes ont le même quotidien car dépassé la considération des éléments matériels il apparaît que chacun a les mêmes interrogations sur la vie, et de tout ce qui va autour.
Considérez alors ce qui est normal pour vous et aussi ce que vous ne trouvez pas normal. Considérez ensuite que d'autres personnes ont une normalité que vous trouvez anormal et que cela peut être bilatéral.
La tolérance permet de positionner la norme là ou la liberté personnelle s'accomplit dans le respect du regard de l'autre.

samedi 3 novembre 2012

Merci

Merci à toi qui un jour prendra le temps de parcourir mes écrits et tentera de les comprendre pour les appliquer. Tu auras peut être envie d'en parler et de les faire connaître. Je n'ai jamais voulu faire de prosélytisme car cela se rapproche d'imposer une idée même si ceux qui en font   prétendent souvent le contraire. J'écris pour toi tout seul car tu es venu à moi, par hasard peut être. Je ne suis pas allé te chercher.
Profites de ce que tu lis ici car cela pourra je l'espère éclairer ton chemin et applique pour toi ce que tu penseras être bon pour toi.
Mais ce chemin est long et parfois croise la solitude. Sache cependant que le gain est énorme au final. Ce que j'écris permet d'accélérer un peu sa propre compréhension de la vie car la finalité et la vie est de la comprendre et personne ne peut revenir en arrière.

La contemplation

Contempler. Cette action représente ce qu'il y a de plus pur pour l'âme car elle est synonyme d'abandon total de tout jugement, de tout empressement, et permet de se poser sereinement dans son environnement. La contemplation est la grande soeur de la méditation dans le sens ou elle permet de voir et d'apprécier la beauté de chaque chose, tout simplement.

Le décrochage

Lorsque l'on a intégré au fond de soi et pour soi les préceptes de la responsabilité de ses actions et des conséquences directement liées il est alors possible de pratiquer le décrochage de l'action en cours quand ces actions sont issues de l'autre.
Quand une personne vous fera du mal ou dira quelque chose contre vous ou qui vous blessera vous saurez que son action aura une conséquence pour elle qui sera le vécu d'une expérience qui lui permettra de grandir et de dépasser ses mauvaises considérations. Ce décrochage fait ressentir à la fois de la compassion pour l'autre mais aussi la sensation de l'infini de sa personne car lorsque l'action de l'autre ne crée plus de réaction de soi il apparaît que l'on est en train d'acquérir une intégrité solide et la frontière imperméable de son propre univers. L'âme peut alors regarder l'univers qui l'entoure en toute quiétude, sans jugement, sans empressement, et débuter ainsi la contemplation.