Les systèmes clos quel qu'ils soient sont condamnés à être des systèmes figés, sans évolution car ils sont dans une bulle dont la limite est celle de leur propre connaissance d'eux mêmes. Ainsi naissent les idéologies, communautarismes et autres intégrismes. Au final ces systèmes se convainquent eux mêmes de posséder la vérité universelle et ferment ainsi la porte à leur propre évolution ce qui engendre au final la violence. Ceci est vrai pour tous les systèmes aussi insignifiants et inattendus soient ils.
Insérer alors un élément nouveau dans un système ne peut que perturber celui ci. Il y aura dès lors deux réactions possibles, l'acceptation ou le rejet.
L'acceptation viendra du système dans lequel les éléments auront sur regarder et accepter qu'il puisse y avoir d'autres connaissances que les siennes au delà de leur propre frontière. L'élément nouveau sera alors considéré comme un facteur de richesse et intégré au final à l'ensemble, la connaissance acquise de cet élément fondu dans la connaissance globale du système.
Un système basé sur le rejet systématique de la nouveauté ne peut pas évoluer et finit dans tous les cas par mourir. C'est le principe même de l'évolution de l'homme.
L'homme grandit et progresse par l'intégration des nouvelles richesses nées des différences entre les hommes. L'homme final, qui aura su accepter et considérer comme faisant partie de sa propre connaissance toutes les spécificités de l'ensemble de l'humanité pourra alors commencer à se lever et à s'élever.
Le changement crée l'évolution mais on ne peut grandir qu'en acceptant les différences.