jeudi 28 février 2013

La psychologie

Le monde du quotidien et tous les évènements qui s'y passent relève uniquement de la physique pure, rien d'autre. Le vent, l'univers, les couchers de soleil, les accidents de la route, etc... La vision que l'on a de l'évènement n'est en rien une considération physique pure car chaque évènement est interprété par l'individu témoin. Pourtant, au final, l'évènement est bel et bien que physique, rien d'autre.
Au dessus du physique se place l'âme dans sa position d'élément spirituel, qui n'a rien à voir avec la physique.
La psychologie apparaît alors comme l'endroit ou se rejoignent et se confrontent la spiritualité et la physique. Dans un sens l'évènement physique va remonter vers l'élément spirituel et le sentiment qui en résultera influencera la psychologie de l'individu, en bien ou en mal.
Dans l'autre sens, l'élément spirituel influencera le physique par des états psychologiques précis comme un état de création artistique pour le peintre ou de créativité pour l'ingénieur.
La contemplation et la méditation profonde sont des instants ou l'âme rejoint le physique et dans lesquels il n'y a plus d’interprétation  Ni physique pour le spirituel et ni spirituel pour le physique. Tout existe juste pour ce qu'il est et rien d'autre.
Considérer le physique pour ce qu'il est de physique annihile toute interprétation et influence spirituelle. On peut alors parvenir à occulter le monde physique. S'ouvre alors la vision universelle de soi et de sa vérité d'existence. C'est cet état divin vers lequel nous allons tous pas à pas. 

lundi 25 février 2013

Le deuil

Parmi les repères que l'on se crée et que l'on a pour se tenir solide dans la vie, les repères de la famille et des êtres aimés sont bien évidemment les plus forts, les plus solides et les plus importants pour soi même.
Cependant, nous devons, pour vivre dans une totale liberté de soi, s'accomplir soi même et retrouver l'unicité et la connaissance de sa propre âme dans la multitude, nous devons intégrer le fait que ces repères ne nous sont pas acquis pour toujours et parvenir, alors qu'ils sont encore là avec nous, nous en détacher.
Savoir, au fond de soi que l'on va être capable de les laisser partir un jour, s'y préparer et se le rappeler au quotidien.
Si ce travail sur soi n'est pas fait, alors le départ de l'être aimé peut bouleverser notre propre vie et la perturber jusqu'à la suivante, parfois même plus.
Nous sommes tous comme des arbres. Nous emmêlons nos branches pour nous montrer notre amour les uns envers les autres mais lorsque l'autre meurt, la chute de ses branches ne doit pas entraîner notre tronc. Il faut les laisser glisser, partir.
Nous devons en cela nourrir notre quotidien de l'amour que nous portons à ces repères importants. Cet amour qui émane de soi et qui intègre la vérité de l'infinité de la vie.
Savoir regarder voire même accompagner les êtres que nous aimons vers leur départ de cette existence permet de conserver également la sérénité dans l'instant.
Il faut bien prendre en compte et avoir intégré pour soi même que rien ne meurt jamais et que celui qui part avec la mort est comme quelqu'un qui part vers un autre pays et dont nous savons pertinemment que nous n'aurons plus jamais de nouvelles.
Mais quelle joie de le savoir vivant pour toujours.
Le deuil peut être alors synonyme de sérénité, de sagesse et d'élévation personnelle car le départ de l'autre nous rappelle que nous partirons aussi un jour et que ce jour venu nous ne voudrons certainement pas emmener dans notre départ, ceux que nous aimons.
Faites le deuil de vos amours mais sachez les vivants pour toujours,
Faites le deuil de leur présence mais sachez que la distance n'est rien,
Faites le deuil de leur regard mais sachez que leur bienveillance sera toujours sur vous,
Faites le deuil de votre deuil car sachez que la mort n'est rien.
Mais le plus important pour assimiler tout ceci c'est de continuer à aimer, à aimer le plus fort, le plus haut, tout le temps, chaque instant, aimez tout et en tous lieux, aimez et vous serez aimé et vous pourrez alors, sentir au plus profond de vous même, l'amour, de ceux que vous avez aimé un jour.

vendredi 22 février 2013

Terre


Depuis des millions d'années je flotte dans l'infini, posée là au milieu de nulle part et je tourne en rond. Mais je ne m'ennuie pas car je suis inondée de beauté et de ce bain merveilleux je puise les essences parfumées dont je m'enivre. L'infini est à moi car mon avenir est assuré par la foi que je place dans l'équilibre des choses.
Toi homme, qui tourne avec moi, pourquoi t'ennuies tu déjà ? Suis mon exemple, fais vraiment partie de moi, baigne toi avec moi, enivre toi de moi et alors nous pourrons jouir ensemble de l'infini.

dimanche 10 février 2013

Le mot et l'action

Il n'est rien de pire qu'un mot galvaudé ou utilisé sans le pouvoir de sa propre définition. Ainsi sont les mots amour, pitié, compassion, bien... que l'on entend souvent dans les conversations. Lorsque l'on prend ses mots pour exprimer un sentiment, ces mots perdent alors leurs puissances, car ils sont dans ce sens utilisés comme simple définition. Mais lorsque l'on ressent l'émotion liée à l'action du quotidien et que l'on finisse par la définir par un mot, ce mot là à alors toute la puissance de sa signification.
Utilisez les mots avec précaution car chaque mot, s'il est vécu réellement, peut être une aide formidable à sa propre évolution spirituelle.
Si vos actions se font dans la pureté de la définition, alors vous pourrez mettre un mot sur vos actes et en faire ressortir toute la sincérité.